S'abonner

Transplantation pulmonaire en Super Urgence : déterminants de la mortalité - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.11.045 
N. Carlier 1, L. Beaumont 1, A. Hamid 1, S. De Miranda 1, D. Grenet 1, P. Bonnette 2, P. Puyo 2, A. Chapelier 2, F. Parquin 3, J. Devaquet 4, G. Trebbia 4, E. Cuquemelle 3, B. Douvry 1, C. Picard 1, M. Leguen 5, M. Stern 1, E. Sage 2, A. Roux 1
1 Service de pneumologie, hôpital Foch, Suresnes, France 
2 Service de chirurgie thoracique, hôpital Foch, Suresnes, France 
3 Unité de soins intensifs thoraciques, hôpital Foch, Suresnes, France 
4 Service de réanimation, hôpital Foch, Suresnes, France 
5 Service d’anesthésiologie, hôpital Foch, Suresnes, France 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

La transplantation pulmonaire en Super Urgence (SU) a été mise en place en France en 2007. Dans l’expérience de l’hôpital Foch, elle a permis une réduction importante de la mortalité sur liste d’attente, avec une survie comparable aux patients inscrits sur liste standard. Nous avons cherché à étudier la mortalité des patients greffés en SU dans différents sous-groupes, et les déterminants de cette mortalité.

Méthodes

Nous avons étudié de manière rétrospective la cohorte des 201 patients transplantés à l’hôpital Foch du 1er juillet 2007 au 31 mai 2012, en SU (37 patients) ou non.

Résultats

L’étude de la survie des patients avec un recul d’au moins 2ans révèle une différence significative en défaveur des patients opérés en SU dans le sous-groupe des patients atteints de mucoviscidose (p=0,0255) et celui des patients vivants à 6 mois de la greffe (p=0,0283). Au sein de cette dernière population, la survie sans dysfonction chronique du greffon (CLAD) était significativement moindre chez les patients du groupe SU (p=0,0083). Parmi les patients transplantés en SU vivants à 6 mois, le rapport PaO2/FiO2 médian du donneur était plus faible chez les patients décédés par la suite (337 [304-358] versus 406 [349–457] dans le groupe des patients vivants, p=0,0496), et le CLAD y était plus fréquent (6 sur 7 patients décédés par la suite (85,7 %) versus 6 sur 23 patients vivants à la fin su suivi (26 %), p=0,0086).

Conclusion

La transplantation en SU présente des résultats satisfaisants en termes de survie et de réduction de la mortalité sur liste d’attente, malgré une survenue plus précoce de CLAD responsable d’une surmortalité à long terme.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 32 - N° S

P. A16 - janvier 2015 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Rôle de HLA-G comme marqueur prédictif de faible risque de rejet chronique à long terme chez les patients greffés pulmonaires : étude clinique prospective
  • O. Brugière, G. Thabut, R. Rizzo, G. Dauriat, C. Danel, C. Suberbielle, H. Mal, C. Schilte, M. Pretolani, E.D. Carosella, M. Stern, N. Rouas-Freiss
| Article suivant Article suivant
  • Facteurs prédictifs périopératoires de réussite de la thrombo-endartériectomie pulmonaire dans l’hypertension pulmonaire post-embolique
  • C. Tromeur, X. Jaïs, O. Mercier, D. Montani, L. Savale, O. Sitbon, E. Fadel, S. Mussot, M. Humbert, P. Dartevelle, F. Couturaud, G. Simonneau